Eh oui, parce que même si ce livre audio a été offert l’an dernier par Audible, que je l’ai écouté mi-décembre, je crois qu’aujourd’hui (ou demain, ou ces prochains jours) est le moment idéal pour l’écouter.
Pourquoi écouter Nous, les dindes ? Parce que la dinde est sympathique, pleine d’humour, fleur bleue, un peu angoissée aussi (sera-t-elle assez tendre le soir du réveillon ?). Et que depuis la table de la cuisine (ou le frigo… ou le jardin, version course poursuite), elle voit tout, devine tout, comprend tout des petits rebondissements familiaux.
Ah oui, parce que les rebondissements familiaux, un soir de réveillon, il peut y en avoir pas mal, entre disputes, révélations et réconciliations…
On est bien dans le conte de Noël, version décalée, à destination des adultes plutôt que des enfants – pas de scènes choquantes, je vous rassure, c’est plutôt que l’humour est à destination des adultes.
Et moi qui suis souvent difficile en matière d’humour… ben, ça m’a bien fait rire !
En plus, c’est vraiment bien interprété. Et lu par l’auteur, qui fait une merveilleuse dinde (je suis sûre qu’elle se vexera pas si je dis ça 😉 ). Avec bruits d’ambiance, musique, voix variées…
… en plus, lu par l’auteur, ça me valide le #challengeaudibledecembre non ? Vite, il faut que je colle ma petite vignette dans mon cahier pour #luparlauteur !
PS : oui, boostée par le réveillon, j’ai fait un portrait à l’aquarelle… de dinde. Bloguer, ça fait faire des choses bizarres, des fois…
Ici : ouverture de cadeaux, tricotage en cours (rouge et blanc), décoration de sablés, confection de douceurs et musiques de Noël…
… et puis, une petite surprise pour vous en cours de préparation, petit cadeau de Noël qui va arriver en retard (mais il paraît que les Rois Mages (en Espagne) et la Beffana (en Italie) ne passent que le 6 janvier…).
Mais je m’en voudrais trop de ne pas vous souhaiter un Joyeux Noël à tous…
Sans oublier le cadeau de Noël d’Audible (je l’ai pas encore écouté… mais comme on a des petites oreilles du bon âge à la maison, ça ne va pas tarder !). Il suffit de cliquer ici.
Euh… et demain, je vous parle de la dinde ?
Edit : on est en train d’écouter le livre audio « Un Noël de Folie » – on est dans un conte de Noël très contemporain, avec une famille très contemporaine aussi, qui a suscité des questions sur l’homosexualité que je n’avais pas vraiment anticipées… Pas forcément un mal en soi mais mieux vaut être prévenus. 😉 Et surtout, je ne peux pas encore vous dire comment est traité LE grand tabou des 0-6 ans (« le Père Noël existe-t-il? »). Une écoute préalable s’impose sans doute avant de le partager avec des plus jeunes. 😉 D’ailleurs, Audible le conseille pour les 6-10 ans.Pour les 3-6 ans, vous pouvez par contre écouter « Roudoudous en Laponie », avec le Père Noël et tout… 🎅
Et un ‘tit article tout en photos (ou presque), pour vous présenter, en crochet…
Cette petite chose toute mignonne se réalise très vite – un petit cadeau remonte-moral parfait pour une jeune fille qui avait peut-être un peu le mal du pays…
Fil : l’incontournable DMC Natura Coton, qui existe dans 71 couleurs (!). Pour ce modèle, les petits restes de pelote sont parfaits. 😉
(on le voit pas, mais cette pomme de pin porte d’affriolants dessous lilas du lilas sous ses écailles… une quatrième couleur choisie qui restera donc secrète – vous direz rien?)
Et en cours, un autre petit personnage, dans un genre assez très différent…
C’est un roman qui commence quelques jours avant Noël. Mais rien à voir avec les contes de Noël. Ici, on est dans une histoire noire (très noire). Un monde où les églises sont les lieux des pires crimes et où l’enfance est tout sauf innocente…
Miserereest ma première rencontre avec Jean-Christophe Grangé. Bien sûr, j’ai entendu parler des Rivières Pourpres, je sais que c’est une référence en matière de thriller, un incontournable du genre. Et cela fait très (très) longtemps que j’avais l’intention de lire un de ses livres. C’est le Challenge Audible d’octobre qui a été le déclic pour me replonger dans ma « Pile (de livres) à écouter » pour enfin me lancer.
(rendez-vous compte : je l’avais depuis… septembre 2009 ! pour le coup, il pouvait valider la catégorie #dansmaPALdepuistroplongtemps)
Au début, j’avoue, j’ai eu du mal. Est-ce que c’était l’interprétation ? Peut-être que la manière de faire des livres audios a évolué depuis dix ans ? En fait, non. C’était plutôt cette ambiance si noire, où on rencontre les pires dérives de la nature humaine…
Il m’a fallu du temps aussi pour m’attacher aux deux enquêteurs. Tous deux portants leurs secrets, cabossés par la vie… mais au final des personnages complexes, humains, et oui : attachants.
Une fois rentrée dedans, ceci-dit, je n’ai plus pu le lâcher (enfin si, parce qu’un livre audio, ça prend toujours plus de temps qu’un livre lu version papier, on ne dévore pas les 17h27 d’écoute en une nuit… et avec un thriller, ce suspens est parfois franchement intolérable ! mais comme mieux vaut éviter d’écouter un livre audio comme Miserere avec des petites oreilles qui trainent… j’ai dû prendre mon mal en patience…)
L’intrigue est prodigieusement construite, à tiroirs, avec des fausses pistes qui n’en sont pas, des revirements qui vous entraînent où vous ne l’attendiez pas. Avec le Miserere d’Allegri en fil conducteur. Pas un prétexte : le morceau (texte et musique) est vraiment au cœur de l’intrigue (j’imagine tout à fait l’auteur en pleine écoute, en train de construire son histoire…). D’une manière véritablement brillante.
D’ailleurs, je ne vous la raconterai pas, pour vous laisser le plaisir de vous embarquer dans la lecture comme je l’ai fait, en ne connaissant rien sauf le titre, le morceau d’Allegri et l’image de la couverture…
L’interprétation du livre audio est vraiment intelligente. J’admire l’éditeur d’avoir su trouver une ambiance « musicale » à la fois simple et terriblement juste, sans jamais utiliser le Miserere lui-même… De ce point de vue, le savoir faire d’Audiolib était déjà là il y a dix ans !
Seule frustration : l’absence du morceau lui-même… Je l’avais relativement en tête mais le lecteur a forcément envie de s’y replonger… Je vous l’ai cherché… pas si facile à trouver, en fait (en libre de droits, en tout cas). J’ai fini par tomber sur une émission de France Musique tout à fait passionnante, qui m’a permis de (re)découvrir ce morceau que je croyais connaître et son incroyable histoire que je ne soupçonnais pas.
Finalement, c’est tout aussi bien que je n’ai pas trouvé l’enregistrement ! (mais vous le trouverez facilement, vous, en allant sur une plate-forme d’écoute) Et c’est donc l’émission que je vous mets en bonus. 😉
Et là, je n’ai plus qu’à enchaîner sur le roman le plus sucré et noëllesque que je puisse trouver.🎅
Et pour écouter un extrait du livre lui-même (indispensable pour savoir s’il va vous plaire ou pas), c’est ici.
Elle est belle, elle est riche, elle est américaine, c’est une célébrité internationale et elle existe pour de vrai, mais ça, ça n’est pas vraiment important. Parce que Kim Kardashian, celle du livre, est un formidable personnage de fiction. Un personnage inattendu, aux multiples facettes, avec un entourage de personnages secondaires incroyables, dans un monde de fiction lui aussi : le Los Angeles des très (très) riches.
C’est comme ça que j’ai lu ce livre, en fait : comme de la fiction. Une fiction hyper prenante, aux chapitres courts, où la tension monte inexorablement.
Parce qu’on le sait depuis le début, quand même (même moi qui ne suis pas du tout la vie de Kim Kardashian) : cette histoire va nous conduire à Paris, à un cambriolage dans un luxueux hôtel et à une star soudain terrifiée.
Le livre nous fait découvrir cette histoire en kaléidoscope, une pièce après l’autre : Kim adolescente, l’affaire OJ Simpson, la rencontre de Robert Kardashian et Kris, les vacances sur les pistes d’une station ultrachic des États-Unis, les coulisses de la tournée d’un groupe de rock, les plateaux de la télé-réalité… mais aussi l’Algérie où naît Omar, le futur gangster, la banlieue où il grandit, les fêtes où l’argent trop vite gagné flambe…
Moi qui ne savait à peu près rien du phénomène (à part que dans Les reines du shopping, la moitié des candidates déclare « j’ai une icône mode, c’est Kim Kardashian » et qu’à chaque fois, Cristina Cordula fait la moue), j’ai été happée par l’incroyable monde de la famille Kardashian et ses non moins incroyables rebondissements. Et fascinée par cette Kim qui joue de sa célébrité et de son personnage sans en être vraiment dupe, et qui s’engage sur des sujets sur lesquels on ne l’attendait pas…
Mais quand même, Kim Kardashian en photo sur le bandeau d’une très classe couverture jaune crème de Grasset… Est-ce que ce genre de livre mérite vraiment sa place dans une collection de littérature ? Honnêtement, tout à fait. Parce que l’écriture de Pauline Delassus est sobre, précise, la construction du roman sophistiquée sans perdre le lecteur, avec cette tension qui monte, cette profondeur des personnages…
« Roman », « personnages »… Rien à faire : ce livre m’a plu comme une fiction alors j’en parle comme d’une fiction. Parce que ce n’est pas parce que cela part d’une histoire vraie que ça ne peut pas être de la littérature… Non ?
Heureusement que je ne dois pas le coter pour la bibliothèque, celui-là, j’aurais du mal à choisir entre le rayon documentaire et le rayon romans… Par contre, je vais peut-être essayer de mettre la main sur un autre titre de Pauline Delassus à la bibliothèque. 😉
En petit bonus, une petite vidéo sur le site de Grasset, où Pauline Delassus présente son livre.
PS : j’ai eu la chance de recevoir ce livre dans le cadre d’un partenariat. Merveilleux partenariats que ceux avec Grasset : surprise de le voir arriver dans la boîte aux lettres, totale liberté sur quand et comment en parler après… et toujours des livres parfaitement dans mes goûts ! Je suis une veinarde, je sais… Comme à chaque fois, je vous donne mon avis comme si je l’avais acheté (ou emprunté à la bibliothèque), c’est la règle du jeu ! 😉
C’est l’histoire d’un petit garçon qui s’appelle Noël et qui aime se promener dans la forêt. Un jour, il trouve un énorme sac rouge accompagné d’une lettre mystérieuse…
Alors voilà, la vraie histoire de cet album, c’est qu’on a décidé de se faire plaisir quand on a fait nos achats pour la bibliothèque en prenant quelques titres de Noël. Parce qu’on en lit tous les ans et on aime bien changer. 😛 Et là, l’occasion était trop belle, il nous restait 5€ de budget et il y avait Quand je serai grand, je serai le Père Noël en collection Lutin Poche. Solotareff, c’est quand même une référence (un petit clic ici si vous voulez en savoir plus) donc on s’est dit que l’occasion était trop belle !
Décembre est arrivé et avec décembre, les premières lectures de Noël en accueil de classe. Qu’est-ce que j’allais lire à mes (pas si petits) GS et CP ? Parmi quelques titres emportés chez moi pour préparer, celui de Solotareff.
Et là… coup de cœur. Le dessin, très original et dans le style de l’auteur, l’histoire, avec sa pointe d’humour, généreuse et en plein dans l’enfance et le mythe du Père Noël sans être mièvre… Seul défaut : qu’est-ce que c’est petit, un lutin poche, pour lire à un groupe ! Le livre était trop bien pour ne pas essayer quand même… J’ai bien testé avant (posant stratégiquement ma chaise pour avoir assez de lumière, parce que les pages avec fond bleu, en petit et avec le livre pas en face, c’était pas gagné…) et je me suis lancée.
Devant mon petit public, nouvelle révélation : cette histoire qui m’avait plu prenait une autre dimension devant les enfants. Ils riaient, s’interrogeaient, changeaient de position sur leur coussin pour mieux voir les pages… Quand je leur ai dit qu’ils pouvaient aller choisir le livre à emprunter, j’ai littéralement vu deux enfants bondir de leur coussin pour plonger directement vers la table où étaient les livres de Noël. 😛
Bien sûr, je ne vous ferai pas de photo du livre… il a été instantanément emprunté.
Alors forcément, j’avais envie de vous en parler tout de suite. Déjà pour que vous puissiez, vous aussi, connaître le secret du Père Noël. Et puis parce que, si vous cherchez un album à lire à vos petits bouts, il vous attend sans doute en librairie…
Et moi… je n’ai plus qu’à trouver un autre titre à lire lundi prochain ! 😛
En petit bonus, un grand entretien avec Grégoire Solotareff, sur le site de l’école des loisirs. Il parle de son métier d’auteur, d’éditeur, de sa vision de la littérature jeunesse… et c’est passionnant !