Dès la première phrase, j’étais fichue. En fait, pour être honnête, dès que j’ai vu le nom des auteurs. Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat ? Je n’ai même pas pris le temps de lire la quatrième de couverture – ces deux-là, ils écriraient sur un petit pois et une carotte dans leur bocal, dans le placard sous l’escalier, que ce serait encore passionnant. Et drôle. Et émouvant.
Pas de petit pois, de carotte, de bocal ou d’escalier, bien sûr. Mais la suite de Et je danse aussi.
La suite ??? Là, j’ai foncé dans la cuisine (pas loin des petits pois, donc), et j’ai tout de suite dit à mon mari : « tu sais quoi ? le livre d’Anne-Laure Bondoux et Mourlevat, c’est la suite de Et je danse aussi !!!! » Lui est resté très calme et m’a juste dit « Tu me le passeras après ? » Alors qu’il ne lit jamais sur liseuse. Bon, juste après, bien sûr, je suis retournée lire.
Et vous savez quoi ? C’est encore mieux.
Qu’est-ce que j’ai aimé retrouver Adeline Parmelan et Pierre-Marie Sotto ! Avec autant d’attentes, vous avouerez pourtant que j’avais toutes les chances d’être déçue. Alors que là, mon petit cœur a fait boum (ce livre autorise toutes les références, et je suis sûre que les auteurs me pardonneront celle-ci) du début à la fin.
On retrouve les mêmes personnages, donc, quatre ans après.
« De : Pierre-Marie Sotto
À : Adeline Parmelan
Adeline, après quatre ans de silence, je ne sais plus comment m’adresser à toi. »
On retrouve les mêmes personnages, donc, mais quelque chose s’est passé. Chacun a son secret, impossible à révéler à l’autre. Adeline s’apprête à…
Non, il vaut mieux que je vous laisse découvrir tout ça, comme moi je l’ai découvert. Disons juste qu’en plus de l’humour, des petites merveilles d’écriture, de l’émotion, des lettres, il y a une intrigue qui nous emmène là où on ne l’attendait pas, du suspens (eh oui), des coïncidences qui n’en sont pas, des parties « de récit », des mails, des SMS…
Je pourrais juste dire qu’il est presque impossible de le lâcher avant la fin. Sûr que je vais le conseiller à la bibliothèque, quand elle sera ouverte à nouveau. Et sûr aussi que si vous avez une liseuse ou un accès aux livres, je vous le conseille aussi (c’est tellement mieux de lire Et je danse aussi avant… parce que c’est double-dose de bonheur de lecture, alors il faut pas s’en priver !).
Bref, vous pouvez le trouver là, via le site de Fleuve, l’éditeur.
Et moi, c’est clair, je ne vais pas savoir comment remercier Fleuve et Netgalley de m’avoir permis de découvrir ce roman !
Tu es si enthousiaste, que je suis passée voir si ces livres étaient disponibles sur la bibliothèque numérique. 🙂
Ce fut le cas. Et comme je venais de finir mon livre … *
J’en suis au 26 mars 2013, page 58 du premier livre. 🙂
Promis pour le livre sur Notre-Dame, je te dirai. 🙂 Je vais l’acheter dans un petit moment, pas tout de suite.
Pour l’instant, je n’ai vu que des reportages et lu uniquement des articles de presse sur ce sujet.
* je sais bien, les points de suspension … c’est pas bien. 😉
C’est chouette que tu y aies accès tout de suite ! J’espère que les deux livres te plairont autant qu’à moi. 🙂
… et oui, je vois tout à fait à quoi tu fais référence, moi qui suis une grande fan des points de suspension, j’ai été toute traumatisée de le lire. Mais tant pis, je continue à en mettre partout – les points de suspension, c’est une manière d’introduire un temps de pause, d’inviter à lire entre les lignes… Un jour, j’écrirai L’éloge du point de suspension ! 😛